Gap Cheers, enfin une marque tient une chance dans Facebook

Vraiment avoir sa chance, en tant que marque, dans l'autoroute à 15 voies de trafic Facebook, reste très difficile.

Pourquoi ? Parce que Facebook, c'est un lieu d'amour, pour moi, de mes amis vers moi, de moi vers mes amis. C'est le moment de qualité par excellence. C'est le stroke positif de l'analyse transactionnelle. La preuve en est, il n'y a même pas de bouton "Je n'aime pas". Si quelqu'un nous ignore "on ne le sait pas"...

Une petite difficulté intellectuelle, certains vont fumer une cigarette, d'autres vont dans Facebook, prendre leur dose... d'amour.

Le haut lieu de la rigolade, du divertissement pur, de l'émotionnel, l'endroit où je vais pouvoir me définir (par des quizz, et autres), me mesurer par rapport aux autres et dans un sens "connaitre ma valeur". Et tous ceux qui ne respecteront pas ces règles seront... ignorés !

Facebook, c'est l'endroit où une vague d'émotion positive va nettoyer toutes les émotions négatives d'avant. L'endroit où les messages de peurs des médias (les pauvres, c'est tout ce qu'ils leur restent) sont automatiquement désintégrés.

Effectivement les marques peuvent avoir leur page "fan" mais d'ici à vraiment faire du chiffre... cours toujours, chéri !

La marque peut au moins se servir de son status update pour faire passer des petites annonces de temps en temps. La seule chose que la page Fan apportera vraiment aux marques, c'est un espèce de marqueur d'amour. Le nombre de fan dira si les gens feront la queue devant le magasin quand la marque sortira un nouveau produit ou s'il faudra aller les chercher à coup de publicité, de cadeaux et d'offres spéciales limitées dans le temps...

Bref, la période des Fêtes n'est pas encore tout à fait là, mais cette application de Cheers tient sa chance dans Facebook. Parce qu'elle parle d'amour que l'utilisateur va pouvoir envoyer à son réseau... et en recevoir en retour.

Le gros moins de l'application qui me fait penser qu'ils se tirent une balle dans le pied... l'application n'est pas totalement intégrée dans Facebook, c'est un simple lien vers un site externe. Et sortir de la bulle Facebook ne plait pas vraiment à la population Facebook. Bref, ce n'est pas une bonne idée, surtout dans leur cas. Je sais, l'intégration dans Facebook, attention je vais parler anglais, is a pain. Mais bon... on verra bien ce que donne les chiffres. Ils en sont à 48 342 cheers, ce qui est peu car le concept est aussi une campagne tv diffusée aux US en ce moment. Bref, la période des voeux n'est pas encore lancée.

Via Pak

Atelier e-marketing pour le MBA Jeux vidéo de l'IIM

A la veille de mon workshop e-marketing auprès du MBA jeux vidéo management de l'IIM. Petite panique à l'idée d'animer un groupe de personnes de mon âge, voire plus agées.

Tout s'est bien passé, ils jouent d'ailleurs, encore plus facilement, à mes jeux de Kinder.

Comment encourager un groupe à faire quelque chose ?

Bon, je sais, j'ai un truc avec les Kinder. Enfin, je les utilise une nouvelle fois pour aider un groupe d'étudiants à passer le cap de faire leur présentation en anglais.

Vous savez parfois, c'est dur de faire quelque chose alors que l'on est pas vraiment obligé de faire. C'est pour cela que j'ai décidé de mettre la bonne vieille "Peer pressure" à contribution. Peer pressure étant la pression générée par nos paires, nos camarades de classe, nos amis, les gens autour de nous.

Voici le deal : "Si tous les binômes font leur présentation en anglais, alors tout le monde a droit à un oeuf Kinder*. Si une seule personne ne fait pas sa présentation en anglais, personne n'aura d'oeuf Kinder.

En espérant, que je n'ai pas fait tout cela pour rien. Je vous donnerai les résultats des courses, lundi. Date, fatidique des présentations.

*Mais pourquoi, il y un truc qui n'est pas un oeuf Kinder ? C'est parce que Loïse n'aime pas les oeufs Kinder.

Exemple de design d'expérience : Hôtel Bloom à Bruxelles

Il y a un hôtel à Bruxelles dont le slogan est "Stay away from ordinary". Un hôtel qui tient sa promesse à coup de design et de créativité.

Tout d'abord, le processus de réservation : chacune de 305 chambres ont une déco de tête de lit différente. Des fresques réalisées par une pléiade d'artistes sortis de différentes écoles d'art à travers le monde.

L'internaute pourra émettre une préférence pour une style de déco sans pouvoir réellement choisir sa fresque, au choix : floral, enfantin, minimaliste, conceptuel... Ce processus permettant de garder la surprise pour la fin, tout en allégeant le processus de réservation. Et quel plaisir, de découvrir la déco de sa chambre en y entrant pour la 1ère fois. Et les fois suivantes, d'ailleurs, chargés d'un léger sentiment d'être unique et exceptionnel.

Dans cet hôtel, de l'expérience de nouveau dans le Café-bar, où à chaque chaise/espace est associé un état d'esprit.

Ils ont même poussé l'expérience à revisiter les badges de prénoms. L'hôtel Bloom devient l'endroit où Angel et Smile vous attendent à l'accueil et où Superman joue les portiers. Myself, quant à lui, vous servira un verre au bar. A chaque nouvel employé rencontré, une nouvel occasion de vous étonner et de sourire.

Pour découvrir les fresques de l'Hôtel Bloom, la mienne était la 527. (Je n'aurais jamais cru donner mon numéro de chambre sur mon blog comme ça, un jour. :-))

Et vous, quelle est votre Google search story ?

4 à 5 trucs me font réagir sur cette "campagne" :

  1. Alors, quelle est votre Google Search story ? Vous croyez que de ne pas avoir de Google Search story, c'est mauvais signe ?
  2. Je trouve cette "publicité" particulièrement bonne, car chacun peut se projeter (se reconnaitre) dans ce concept.
  3. Elle me rappelle aussi quelque chose que je disais aux gens qui disent "Google est méchant, ils lisent tes emails". Je leur ai toujours répondu :"il y a beaucoup plus d'information sur moi dans mes recherches que dans mes emails !". Bref, il y a une femme aux Explorateurs du web qui garde une trace de ses recherches Google depuis des années. Je vais voir à vous trouver le lien, si il existe. Et vous, vous seriez prêt à partager aux yeux des gens qui vous entourent, vos recherches Google ?
  4. Euh petite remarque de l'expert, au contraire de ce qu'il y a dans la vidéo, les internautes ne mettent pas de "Where, what is" dans leurs requêtes. ;-)

D'autres histoires de recherche sur http://www.youtube.com/searchstories

Illustration du mercredi : Y'a des gens qui sont vraiment super bien armés pour faire tabac

Et pourtant...

Ils se tirent des balles dans le pied.

Et, je me dis que doit bien y avoir de bonnes raisons. Mais lesquelles ??

Brainball, plus t'es relax plus tu gagnes.

Ce petit jeu mesure les ondes cérébrales du cerveau des participants pour savoir qui est le plus relaxé. La balle s'éloigne du plus relaxé pour marquer le point dans le camp de l'autre. C'est un projet de l'Interactive Institut

Oh, oh, ça me donne des envies d'organiser un nouvel apéro-expérience. Il pourrait avoir pour thème "Emotions & Computers". Qu'en pensez-vous ?

Un bébé tombe en moyenne 2 000 fois avant de réussir à marcher

Et ses parents l'encouragent tout ce temps, imaginez s'ils ne le faisaient pas !!!

Et vous, maintenant, vous essayez combien de fois avant d'abandonner ?

Jimmy Choo, H&M et des filles

Après avoir fait la queue de minuit à 11h du matin, riche du bracelet "dont tout le monde a parlé", il n'y en aurait eu que 160 distribués, cette jeune femme est cuite mais heureuse de sa nouvelle paire de Jimmy Choo.

Longue queue de gens (de filles) devant H&M pour acheter des chaussures Jimmy Choo chez H&M.'

Encore une belle opération créée par H&M, cette fois-ci ce sont des escarpins et accessoires Jimmy Choo, gamme de prix habituelle 990 euros.

Il y avait 2 longues files de filles pour entrer et tenter d'avoir une paire de Jimmy Choo et personne au stand Jimmy Choo des Galeries Lafayette.

95% de filles dans la file... je n'ai pas osé demander à un garçon de répondre à une interview. J'ai aussi vu Vincent Mac Doom sortir avec je crois 6 paires de Jimmy Choo. Et là, non plus je n'ai pas osé demander une interview. :-)

Illustration du mercredi : Une des grosses différences entre le TV et le Web

Sur le web, c'est plutôt : Internet, donne-moi ce que je veux !

Internet, donne-moi ce que je veux !

Alors qu'avec la TV, c'est plutôt : TV, montre-moi ce que tu as.

TV, montre-moi ce que tu as.

Ce qui fait une gggggrrrrrooosssse différence en terme de marketing.

Comment j'ai mémorisé les noms de 134 élèves en 2 semaines

  1. Essayer (hyper important).
  2. Lire une première fois la liste de noms entière.
  3. Associer des émotions positives ou négatives à chacun d'entre eux. Les émotions négatives fonctionneront 5 fois plus que les émotions positives.
  4. Faire des jeux (type Mémorie).
  5. Créer des jeux et des outils pour vous aider à mémoriser (découpages, collages sont bons pour aider au processus de mémorisation).
  6. Faire des dessins pour représenter les noms de famille.
  7. Rechercher dans le dictionnaire la signification de certains noms de famille.
  8. Créer des rébus pour ceux que ont du mal à entrer.
  9. Recopier plusieurs fois les noms qui vraiment ne rentrent pas.
  10. Demander à ses neveux et aux gens qui vous aiment de souvent vous interroger. Une famille de Bordeaux a mémorisé plusieurs noms au passage. Désolée.
  11. Réviser 2 à 3 fois par jour dans le métro, le train.
  12. Visualiser plusieurs fois, chargée d'une émotion positive, que vous êtes en train de réussir votre challenge.

Au début, je voulais juste retenir les prénoms mais les noms de famille sont entrés en même temps. Je crois que ça a commencé à cause des 5 Julien, 3 Matthieu, 2 Mathieu, 5 Benjamin, 4 Alexandre...

Renaud m'a demandé pourquoi je voulais retenir les noms de tout le monde comme ça. Ma réponse :

  • Parce que comme ça, je n'aurai pas à vous appeler par la marque de votre ordinateur.
  • Dès que l'on me parlera d'un A2, je pourrai dire "lequel ?" et mon interlocuteur n'aura pas à me décrire la couleur ou la forme de ses cheveux
  • Parce que pour vraiment aider des jeunes en situation d'apprenant, c'est pratique de les connaitre au moins par leur nom, leurs passions, leurs compétences, leurs aspirations.
  • Parce que le challenge est rigolo.
  • Et comme ça, je pourrai vous "toper" en amphi quand vous nous faites des poissons rouges.

Je voulais remercier Edwige, Gautier M., Samuel, Julie D., Alice K, Laura L, Sidya, les Adrien, les Michael, les Julien, les Benjamin, les Alexandre et... tous les autres... pour leur super nom. :-). A Max, Co, Marc, Aurélie, et Eric pour leur aide.

Illustration du mercredi : Technique de notation

Les gens détestent plus perdre qu'ils n'aiment gagner, alors moi je donne des 20/20 en début de travaux dirigés et ensuite ils perdent des points si le travail n'est pas fait.

*Bon, j'ai piqué la blague à un élève. :-)

Illustration du mercredi : Contrôler le Web ?

Politicien, marques, lâchez prise du contrôle que vous tentez d'avoir sur Internet, vous serez plus zen.

Vous êtes responsables de votre succès

Je partage avec vous l'extrait d'un article du New-York Times de Thomas Friedman que Bob m'a fait parvenir (merci Bob).

Un ami avocat à Washington me parlait récemment des mises à pied à son cabinet. Je lui ai demandé qui se faisait saquer dans cet éclatement de la bulle du crédit. Il a dit que les avocats qui avaient l’habitude de juste se pointer au bureau en attendant qu’on leur donne des dossiers à traiter, ont été remerciés. Que le flux de travail n’y est tout simplement pas. Mais ceux qui ont la capacité d'imaginer de nouveaux services, de nouvelles opportunités et de nouvelles façons de recruter du travail étaient conservés. Ils sont les nouveaux intouchables.

C'est la clé pour comprendre notre défi de l’enseignement d’aujourd'hui. Ceux qui attendent qu’on leur remette à nouveau du travail pourraient avoir une longue attente. Ceux qui ont l'imagination pour se rendre intouchables - d'inventer des façons plus intelligentes de faire leur travail, des économies d'énergie, d'offrir de nouveaux services, de nouvelles façons d'attirer les clients ou de nouvelles façons de combiner les technologies existantes - vont prospérer.

Nos écoles ont une tâche doublement difficile aujourd'hui - non seulement l'amélioration de la lecture, l'écriture et l'arithmétique, mais l'esprit d'entreprise, l'innovation et la créativité.

Quand je vous dis qu'on est responsable de son succès !

Ce mois ci, ça fait 10 ans que je travaille officiellement dans le Web

Il y a 10 ans dans mon CV, j'écrivais comme objectif "Devenir un expert Internet". Preuve à l'appuie, le CV qui m'a fait embaucher au Benchmark Group en 2000. :-)

Bon, disons que "Ca, c'est fait !". Nouvel objectif : devenir un docteur spécialisé en psychologie, psycho-sociologie, psychologie des marchés. Je vais commencer par un VAE et puis... on se retrouve dans 10 ans ?


Patricia Gallot-Lavallée, Designer d'expérience.

À propos de Patricia Gallot-Lavallée


Prestataire indépendante, je mène des audits de l'expérience client et j'apporte les résultats dans vos équipes afin d'ensemble innover pour enchanter le client.

MA SPECIALITE : L’EMOTION Spécialisée en “Designing for Emotions”, auteure de 5 livres sur ce qui créé́ l’émotion, le buzz, le j’adoooore chez l’être humain.

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Conférence : J'adooore, six ingredients that create fans Demandez une conférence basée sur le livre J'adooore, 6 ingredients that create fans

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Tête de : “Ca m'intrigue ! ” - crédit photo : grekopict - Fofolia

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